23 ans + v. de pierres
particule d'étoile
cher quark,
qui composes mes pierres.
tu formes tout l'univers.
personne ne te voit, personne ne te surprend.
le calme te surplombe, montre nous la bonne voie.
caelia sert son cailloux fort dans ses doigts. fort contre son front. elle tremble presque. son corps est tendu.
une porte s'ouvre, la belle sort de sa transe, saute sur ses jambes. court vers l'entrée, d'un bond et saute sur l'intrus.
une aura de joie se dessine autour de la métisse. un beau jaune, comme celui du soleil. ses yeux brillent comme des étoiles au fond de l'univers, des espoirs dans le noir.
caelia veut de l'espoir pour habiller ses nuits. elle n'est pas partie pour rien, elle a un but, pas celui de devenir votre étoile, mais une. une parmi tant d'autres, parce qu'elle ne veut pas vivre pour les autres, mais pour elle.
son étoile, dans son ciel, dans son univers.
seule, abandonnée par maman.
et papa, il pleure, maman.
du bleu pâle sur toutes les photos. une enfance dans l'gris. la tristesse.
pourtant, caelia est un soleil. elle arbore ce jaune qui rassure. cette lumière de fin d'après midi, des bons moments. de l'été. un de ces bons jours.
caelia a illuminé la france, le sud, de son accent qui chante. et puis elle est venue retrouver maman.
parce que maman a jamais été là, et que papa il pleure.
faut savoir pourquoi, autant d'émotion dans un seul être.
caelia cherche sa lumière dans les yeux du crocodile.