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| Sujet: L'avalée des avalés Sam 19 Aoû - 15:53 | |
| Léon, Clementine 45 ans ancien enseignant d'histoire de l'art et vendeur de murmures et de poésies à la volée
Maman arpentait tous les coins de la maison, toujours et à nouveau, à chaque fois, on aurait dit qu’elle découvrait un nouveau détail qu’elle n’avait encore jamais vu. Elle s’asseyait et regardait autour de son être avec une déception aiguë, puis, soulevant tous les objets à sa portée, même ceux trop lourds pour elle, et regardant en dessous elle ne trouva rien d’autre que de la poussière et dans un soufflement de nymphe insatisfaite, elle abandonnait pour mieux revenir, quelque minutes plus tard. Elle se grattait les cheveux comme une folle, y avait même des cratères rouges qui s’installaient en seigneurs sur son crâne, mais elle ne bronchait pas, elle continuait à gratter jusqu’au sang, qui lui, coula aux joues, se mêlant aux larmes qu’elle avait versée toute la journée, les sèches et les encore mouillées. Puis ce fut un cortège qui se pointa à la maison, un amas de fourmis en tailleur et bijoux élégants, devant nos yeux ébahis, les femmes portaient leurs cheveux en cascade sur leur épaule et couraient après un bouquet odorant qu’avait laissé tomber l’une des leur. Alec, qui aimait les femmes plus que la vie, s’enferma dans les toilettes tout le reste de la journée, on ne le revu que pour dîner. Sur la table du salon trônaient des cadeaux, des fleurs et des lettres laissés plus tôt par les visiteurs, j’avais commencé à en lire et elles finissaient toutes par une formule de politesse, mon dieu ce que je détestais la politesse ! On en confondait les traîtres et les saints. Toute la nuit maman a pleuré, elle essayait d’être silencieuse en étouffant sa peine dans un coussin, puis un moment elle s’est tue, j’ai cru qu’enfin elle y avait pris goût et s’était laissé mourir le visage enfoncé dans un doux oreiller. Malheureusement, elle était encore là au petit matin, enfin ce qu’il en restait, tout en elle avait changé, on pouvait le sentir, ce n’était pas le même parfum, pas la même coiffure, pas le même sourire, elle sembla comme enfermée dans un délire dont elle ne s’extirperait qu’après sa mort et encore, ce serait trop facile. Papa lui, continuait à vivre comme si l’un de ses fils n’était pas tombé sous le poids du plomb, il riait beaucoup, avec son sourire qui montait à l’amont de sa cervelle, de toutes façons papa il ne savait faire que ça, sourire, il avait eu un prix pour ça à l’école je crois, « le plus beau sourire de l’année », un truc comme ça. Un jour lointain, maman tomba follement malade, toujours pas remise de la mort d’un de ses enfants, celui a qui elle avait donné le plus d’amour et de baisers. Dans son dernier, soupire, elle n’en finissait de parler de la guerre, du Viêtnam, de son fils adoré, de ce qu’ils avaient dit là-bas quand tout le monde était venu habillé en noir, « mort pour son pays », « mort pour rien » qu’elle disait avec un éclat de rire dans la voix ; ça devait être une marrante maman, dommage qu’on n’ait jamais vraiment pu rire juste pour faire du bien à son cœur abîmé.
Papa avait laissé un loup entrer dans la bergerie, un homme gracieux, intelligent et aux éclats d’étoiles dans les yeux, cet homme, faisait ce que papa n’avait plus la force ou le temps de faire, il était là pour remplir nos têtes de trésors et merveilles, de savoir et de pouvoir, il opérait sur nous une magie sans nom, que ne connaissent pas même les plus vieux sorciers et magiciens noirs. Il faisait de nous des rois et des pirates, des héros de l’espace et des enfants de la grâce. Il était un hors-nature, il ressemblait à un dieu avec des formes de déesse, il était beau et était belle, je crois que c’est le premier homme dont est tombé amoureux Alec, lui qui aimait tellement les femmes ; à vrai dire, nous l’aimions tous sans cesse, nous n’étions plus que trois frères, trois petits cochons qui, chacun de leur côté en grandissant formèrent une maison pour s’y abriter. Une maison faîte de souvenirs, de rêves et de passions qu’ont les jeunes garçons, le loup parvint facilement à détruire ma maison, de toutes façons, mon cœur était déjà à lui alors je l’avais laissé avec joie me détruire de l’intérieur, il ne resta plus rien dans mon esprit d’autre que lui, la même chose arriva à Calum, mais pas à Alec. C’est pourquoi avec Calum nous étions comme des ennemis, deux prétendants à la même âme, un seul pouvait gagner. Aucun de nous ne remporta le trophée, papa venait de perdre son travail et l’avait licencié sur le coup, alors il s’en alla, laissant des baiser sur nos cils lourds et perlés puis disparu dans les brumes d’un au revoir. Cet homme, a laissé en moi et Calum des bouts de ses étoiles qui, brisés dans nos cœurs germaient en de profondes malédictions, j’étais devenu un amant de la cigarette qui ne quittait jamais mes lèvres et Calum de la boisson qui ne quittait jamais le fond de sa gorge.
La dernière fois que j’ai vu papa, il était en vêtement d’astronaute sur un vélo sans freins, il avait atteint la folie qui veille, comme l’épée de Damoclès sur les membres de notre famille, et tout ça à cause d’un seul homme que moi et mes frères n’avions même pas aimé, un frère inconnu mort en guerre, qui n’avait été qu’un mauvais garçon toujours excusé par notre mère et notre père qu’avait dit la dame à la station. Aujourd’hui, j’ai marché un peu dans la ville, voulant empêcher mes jambes de mourir, puis au détour d’une statue, je me suis perdu ; impossible pour moi de retrouver le chemin, alors je suis resté là, dormant sur le socle de la statue, des gens avaient laissé des pièces que j’aurais bien voulu leur rendre ou offrir à d’autres gens, mon esprit était revenu dans la nuit, un peu effrité je crois contre les parois étroites de mes pensées. En rentrant chez moi, j’ai passé un appel à mes frères avant de m’endormir, toujours en ligne, dans mon rêve j’entendais mon frère m’appeler puis je crois qu’il a fini par abandonner et raccrocher à moins que je ne sois juste tombé dans l’oubli le temps d’un moment.
Les poumons de Léon avaient viré au gris, mais il essayait d’y mettre un peu de vert en voyageant, en bougeant, afin de ne pas perdre la tête, ça semblait marcher, des fois, pas tout le temps, il se pouvait qu’à un moment, Léon perde l’esprit qui, s’envolait par je ne sais quel trou dans sa caboche et se mette à faire tout et n’importe quoi. Léon est devenu l’entité de la ville, il mange seul au restaurant, et s’effondre, s’endort la tête sur la table le corps défait et les bras serpentins allongés le long de la chaise. Léon est souvent sur les dalles de béton, à raconter son histoire, à inventer des rêves à faire la nuit, il vend des poèmes à petit prix. Y a des gens qui discutent avec lui au bord d’un banc ou d’une rive, ils parlent de tout et de rien, Léon prend souvent les mimiques des gens avec qui il parle. À la fin de la journée, quand la nuit fut tombée, les gens s’en vont, avec des dessins plein les doigts et l’idée que Léon est l’un des plus vieux livres du monde.
Léon est devenu un monstre quand il a rencontré Nicole, une petite blonde aux cheveux courts, celle-ci avait dans l'idée de tuer l'addiction du pauvre homme pour l’amante qui, prenait sa place au coin des lèvres de Léon. Elle cachait les paquets tous les jours et il ne les revoyait plus jamais ; ça le mettait en rogne, il en était âcre et amer, il disait qu’il avait besoin de ses cigarettes ou alors que tout allait foutre le camp, qu’il allait tout renverser, tout meurtrir jusqu’aux pâquerettes et aux lutins dans les jardins. Il devenait un véritable enfer à lui seul quand il ne se consumait pas aux côtés de vapeurs toxiques, alors il tirait les cheveux de Nicole jusqu'à ce qu'elle lui dise moitié en pleur moitié amusée où elle cachait les femmes à rouler.
Yless - 20 - mdr j'ai marqué Joaquin en bas et le correcteur auto il me dit qu'il y a une faute et qu'il faut écrire "Quinoa" jsuis dead où est le respect même ???!!!!
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Joaquin Phoenix - Léon Clementine |
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Daisy Coldfield
MESSAGES : 160
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| Sujet: Re: L'avalée des avalés Sam 19 Aoû - 15:58 | |
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| Sujet: Re: L'avalée des avalés Sam 19 Aoû - 16:18 | |
| L'avatar, le prénom et tes mots... je suis amoureuse... |
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| Sujet: Re: L'avalée des avalés Sam 19 Aoû - 17:45 | |
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| Sujet: Re: L'avalée des avalés Dim 20 Aoû - 8:59 | |
| Esmé ~ hoooo t'es douce, merci beaucoupppp beaucoupppp, j'adore ton pseudo aussi il ravive ma nostalgie twilight et puis ta meuf est bien trop belle pour ce monde Rose ~ Le pseudo déjà !!!! parce que ça me rappel le film mustang qui était bien trop top et puis ta meuf et sa tête de muse Merci tout plein et à bientôt jolie jeune fille à l'odeur de rose |
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| Sujet: Re: L'avalée des avalés Dim 20 Aoû - 9:36 | |
| YLESS !!! BEAUCOUP D'AMR POUR TOI, JE ME DEMANDAIS QUAND TU VIENDRAIS ! NOS PERSONNAGES VONT S'ASSEMBLER DU FEU DE DIEU j'ai mourute devant lepseudo ensuite j'ai vu joaq' g pensé omg gladiator ensuite g vu toi puis QUINOA yless stop avec ta perfection |
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| Sujet: Re: L'avalée des avalés Dim 20 Aoû - 11:42 | |
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Polly Nooja
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| Sujet: Re: L'avalée des avalés | |
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