"hey bro', tu fais quoi ce soir ? les sénégalais font une fête, y'aura du thiéb' et des femmes, ce sera fun, j'passe te chercher ?"

1h. 2h. 3h sans réponse. 3h que je tourne dans la ville à ta recherche comme un con. Si t'es mon frère, que je t'adore, que t'es parfait, là tu me fais chier. On est en train de râter la fête, par ta faute et celle de ta tête, trop souvent en l'air. Putain, en plus tu sais combien j'aime le thiéb' puis les sénégalaises et leurs belles fesses.

T'as de la chance que je t'aime, je tourne comme un vautour autour d'un cadavre, te cherche de mes yeux d'aigle. Mais t'es nulle part et t'es partout, je la sens l'odeur de ta bouffe. Faut dire que t'es populaire, encore plus que moi avec les femmes. Tiens, te voilà.

Rien qu'en voyant ta grosse tête plus rouge que ton verre je peux pas être en colère. Comme Ambrosia, je peux passer de crocodile à chaton, j'monte dans le camion. Je te serre contre mon grand cœur de grand con.

- Jamais tu réponds Hadri ? On a raté du thiéboudiène et des twerks avec tes conneries !